Zealandia

Une de mes journées "coup de coeur" de mon voyage jusqu'à présent, c'est ma journée à Zealandia. C'est une sorte de parc ou de réserve plutôt, dans Wellington, au niveau des anciens réservoirs d'eau. Elle se situe dans les hauteurs de la ville, du coup, pour y accéder, on prend le cable car. On peut aussi marcher mais je suis paresseuse c'est moins joli. Et il est si pittoresque ce cable car! 

Zealandia est protégée par une barrière spéciale, anti-nuisibles. C'est un de ces endroits préservés où les néo-zélandais essaient de réintroduire les espèces endémiques et menacées. Sachant qu'à l'origine, avant que les humains (les premiers arrivés étant les Maoris en 1300 environs) ne débarquent, il n'y avait aucun mammifère sur l'île. Les Maoris ont ramenés les chiens (il me semble) et les patates douces (bon ça n'a rien à voir dans le schmilblik mais c'est vrai ce sont eux qui ont introduit la culture de la kumara sur l'île). Bien plus tard, les européens ont débarqué, et ont ramené leurs chiens/chats/pigeons/bétail/guêpes/virus... Ce qui a considérablement réduit la population des animaux locaux, les oiseaux non volants tels que les kiwis et les takahes ne pouvant pas se protéger ni protéger leurs oeufs.

Bref ! Passons aux animaux...

Un petit gecko

Un cormoran au soleil 

Un tuatara, le seul de sa catégorie : ce n'est pas un lézard, c'est un rescapé des dinosaures.

Joli bellbird (désolée je n'ai pas pu mieux faire)

Attention, voilà le Kākā

Le kākāriki mangeant son millet

Le joli stitchbird, ou hihi

Il était si mignon ce petit hihi !

J'ai vu un robin qui essayait de me faire passer un message !

Le plus rare : le takahe ! Plus que 225 oiseaux en liberté (il faut penser que Zelandia est une réserve et pas un zoo, les oiseaux qui volent n'ont pas de problème à partir... et à revenir !)

Et en partant, j'ai pu apercevoir un mariage de loin !

En tout cas vous pouvez imaginer que j'ai passé une merveilleuse journée. J'ai marché en essayant de reconnaître le chant des oiseaux, les guides présents expliquent vraiment bien les particularités des différentes espèces, sont vraiment à l'écoute... C'était un plaisir d'être dans cet endroit protégé, où on sent que les gens veulent s'investir sur le long terme ! Ils veulent même au bout d'un certain temps enlever tous les arbres non locaux (les pins et sapins) pour ne laisser que les espèces endémiques ! Ils se projettent sur 500 ans, c'est dire !